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Suite au tremblement de terre survenu le 8 septembre dans la région d’Al Haouz, au sud de Marrakech, au Maroc, de nombreux villages des montagnes du Haut Atlas ont été complètement détruits.
Les habitants se sont réfugiés dans des tentes jaunes fournies par le gouvernement, mais ils font face à des besoins urgents, notamment en matière de logement, de nourriture et de couvertures. Avec l’approche de la saison des pluies et du froid, la situation devient de plus en plus préoccupante, en particulier pour les enfants.
Bien que l’aide soit acheminée dans certaines régions reculées sous forme de tentes temporaires, elle ne sera pas suffisante à mesure que les conditions météorologiques se détérioreront. Ce séisme est le plus meurtrier au Maroc depuis celui de 1960 à Agadir, et il a touché plus de 300 000 personnes, dont un tiers sont des enfants.
La tâche de reconstruction qui attend le Maroc est immense, d’autant plus que le pays faisait déjà face à des difficultés économiques et à des années de sécheresse.
La catastrophe a laissé de nombreuses maisons inhabitées dans les zones rurales, et les habitants ne disposent pas des ressources nécessaires pour les reconstruire rapidement, voire jamais, sans une aide substantielle.
Anissa Mohamed
